Pintxos et tortillas, ça va faire!

Mardi 6 septembre

Trajet: Bilbao -Pobeña

température: soleil-nuage: Degré : 25

Km : 25.3 (45 327 pas)

Nous nous sommes levés à 6:30, motivés du second départ. À 7 hrs, nous quittons la chambre. La ville est calme, il fait frais. Nous longeons la Ria Bilbao (rivière). Tout au long du parcours, les bornes sont au rendez-vous. 
 

Jusqu’à Portugalete, nous longeons les installations portuaires. Le trajet a un dénivelé très faible. Cette ville, en plus d’être la porte d’entrée du grand port de Bilbao, est également l'un des principales villes de la rive gauche de la Ria de Bilbao. 

Pour passer sur la rive droite (Gexto) et atteindre Portugalete, nous devons traverser le 'Puente Colgante' ou Pont Suspendu de Biscaye. Il a été bâti depuis plus de 125 ans. Ce pont-transbordeur (suspendu), classé Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO. Le coût du trajet pour passer d'une rive a l'autre sur la passerelle suspendue est de 0.50 €. Le temps de traverser est d’environ 1 minute. 

Arrivée à Portugalete à 11 hrs. L’objectif de la journée est déjà accompli. La décision d’opter pour une variante du chemin, a réduit la distance de 9 km, soit 2 heures de marche. Un bref conciliabule et nous voilà en route pour l’objectif original, soit Pobeña. C’est un 12 km supplémentaires. 

À la sortie de Portugalete, un pèlerin espagnol se joint à nous. Nous pratiquons notre espagnol. Nous n'avons pas vraiment choix, car son français est limité à 3 mots et guère mieux en anglais. Il est sur le chemin pour 1 semaine seulement. Il quitte le 10 septembre. À plusieurs reprises son cellulaire sonne. Il dit que c’est le pour le travail. Trop occupé pour marcher, ce monsieur.

Bien que le soleil commence à chauffer, la marche va bien. Nous arrivons au gîte de Podeña vers 13:30. Wow ! 

Le gîte de la ville est un « donativo « . Ceci signifie que nous donnons ce que nous voulons. Cependant, l'assignation des lits se fait sur le principe de premier arrivé, premier servi. Il y a 38 lits au total. Seulement 3 pèlerins sont arrivés. Pas de problème pour avoir un lit ce soir. 

En attendant l’ouverture de l’auberge, nous nous préparons un snack. Pâté de canard sur baguette de pain. Nous en offrons un bout à notre nouvel ami. Très heureux de pouvoir casser la croûte.

En plus de l’eau, nous avons toujours un pain, un pâté, des noix, réglisses et jujubes dans notre sac. Ne sachant jamais où sera le prochain village où le moment que notre système a besoin de « gaz » nous transportons ces items. 

Finalement l’auberge sera pleine. Ça va bien dormir ce soir ! Nous faisons rapidement le tour des restaurants du village. Rien à manger d’autres que des pintxos et tortillas. C’est bon, mais après 5 jours ça commence à suffire. Si nous voulons un vrai souper, nous devons attendre à 20:30. Ils mangent tard ces Espagnols.

Pour renouveler nos provisions, nous devons nous rendre au village précédent. Un bel aller-retour de 6 km, à pied évidemment. Après avoir marché 25 km pourquoi pas. 
 

Eh bien le souper sera composé de PINTXOS et TORTILLAS. 

Nous nous couchons tôt. La nuit sera sûrement courte avec nos 36 coloc.