Plages = montées. GRRR

Mercredi 14 septembre

Température : partiellement ensoleillé : 30 degrés 

Trajet : Cobrèces à San Vincente de la Barquera

Km :21.1 (37197 pas)

Quelle nuit ! Nous étions 16 dans le dortoir. Je crois qu’au moins une douzaine ronflaient. Toute une cacophonie. Très difficile de dormir. Pour ajouter à la fête, deux champions ont décidé de faire sonner leur réveil à 5 AM. Résultat toutes les personnes sont réveillées. Je reste couché, pour la forme, jusqu’à 6 h 30. Janie a son oreiller collé dans le visage. Elle n’a pas bien dormi également. Il est toujours difficile de se reposer dans un dortoir. Sur ce chemin, la majorité des petits villages n’ont que des dortoirs. Quelle chance !

Le déjeuner étant la gracieuseté de l’auberge, nous déjeunons avant de quitter. Corn Flakes, rôties, gelée de fraise, café et jus d'orange. 

Nous commençons la route vers 7 h 20. L’humidité est déjà au rdv. En sortant du gîte, la magnifique église du village est tout illuminée. Très jolie.

Nous commençons notre chemin par une descente de 4 km, jusqu’à la plage. Les orteils n’apprécient pas d’être tant sollicités si tôt.

Nous savons, suite aux expériences des derniers jours, que marcher sur une plage signifie qu'une montée vertigineuse suivra rapidement. Eh bien voilà, sitôt le dernier pied sorti du sable, l’autre est déjà dans la montée.

Je râle ma vie. Il n’y a pas une seule journée depuis le début de la marche où je ne suis pas en « nage ». Ce matin ça commence à 8 h 15.

Janie semble résignée ou trop endormie pour réagir. Peut-être découragée. 

Nous parcourons beaucoup de km à « vallonner » et moi à bougonner. Ce chemin est un vrai casse mollet. Le plus drôle, c'est que nous faisons cela pour le plaisir. Pas toujours drôle d’avoir du plaisir.

Nous ne voyons pas de pèlerin avant d’arriver dans la petite ville de Concha. Qui, voyons-nous en sortant d’un chemin rocheux, nos 5 petites madames. Celles qui voyagent avec leur micro sac à dos. Elles arrivent tranquillement par la rue principale. Lorsque nous avons quitté le gîte, elles entamaient leur déjeuner et voilà qu’elles arrivent. Elles ont emprunté une variante du chemin, économisant, ainsi, plusieurs km. Janie vient, nous allons prendre un café ! Elles sont opportunistes ces petites dames.

Vers midi, nous entrons dans la ville de Comillas. Il y a beaucoup d’activités. La ville est assez grande. Nous voyons quelques œuvres (Villa El Capricho) de l’architecte catalan, Gaudi. Il a étudié dans cette ville. Déjà très jeune, nous voyons les tendances modernistes de l’artiste. Lors de notre visite à Barcelone, nous avons pu apprécier tout le talent de cet homme. Son plus bel œuvre reste la Sagrada Familia.

Nous passons tout près d’un golf. C’est le second mercredi que nous croisons un golf. Tous les mercredis de l’été, nous jouons au golf avec nos amis. Belle coïncidence.

Nous prenons notre dîner près d’un camping. Ce midi, ce sera baguette de pain, Nutella et bananes. Ça fait 3 jours que je promène les bananes. Elles étaient très mûres lors de l’achat. Elles sont tellement molles que j’ai de la difficulté à les sortir du sac et retirer la pelure.  Le Nutella est plus consistant que les bananes. Bon appétit !

Nous arrivons à San Vincente de la Barquera vers 15 hrs. Belle ville au bord de mer. Oh non, nous devrons remonter demain.

Nous avons réservé à l’hôtel La Talupa. Un splendide 1/4 d’étoile ! À notre arrivée la place est fermée. Pedro et ses employés font la sieste les mercredis. Par chance, le concierge nous avise de communiquer avec le propriétaire et il viendra ouvrir la porte.

Au final tout se passe bien.

Il y a peu de choses à visiter dans la ville. Nous prenons un bon repas sur une terrasse et nous marchons, pour faire changement, au bord du quai et sous une grande arche où sont localisés tous les petits commerces.

Le dodo est tôt, la dernière nuit n’a pas été trop reposante.